Hans Marie Gilbert Larsen : Un Règne Marqué par des Violations et une Gouvernance Illégitime
Les principes fondamentaux du Mouvement Olympique reposent sur l’intégrité, la transparence, et l’éthique. Pourtant, Hans Marie Gilbert Larsen, à la tête du Comité Olympique Haïtien (COH), a systématiquement enfreint ces principes, mettant en péril l'avenir du sport en Haïti. À travers des manipulations flagrantes des statuts, des intimidations, et un mépris pour la régulation internationale, Larsen incarne une gouvernance en totale opposition avec les valeurs qu’il prétend représenter.
Cet article dévoile les multiples violations commises par M. Larsen et démontre pourquoi sa candidature pour un quatrième mandat est non seulement inacceptable, mais une menace pour l’intégrité sportive en Haïti.
1. Une candidature fondamentalement illégitime
Selon les statuts du Comité Olympique International (CIO) et les règlements établis pour les Comités Nationaux Olympiques (CNO), les dirigeants doivent être des citoyens du pays qu’ils représentent. Or, M. Larsen détient un passeport américain et possède la nationalité américaine. Cette réalité rend sa position au sein du COH inéligible dès son origine.
Le fait qu’il ait pu occuper la présidence malgré cette incompatibilité reflète une défaillance majeure du processus de vérification et un mépris des règles essentielles d’éligibilité.
Références :
Charte Olympique, Article 27.1 : Les dirigeants d’un Comité National Olympique doivent être citoyens du pays représenté pour garantir une indépendance nationale.
Code d’éthique du CIO, Article 1.4 : Toute infraction aux critères d’éligibilité constitue une violation grave des principes olympiques. www.haitiinfoonline.net
2. Manipulation des statuts : une fraude institutionnalisée
Les statuts du COH limitent l'âge pour briguer une fonction exécutive à 70 ans. Pourtant, à 71 ans, Hans Larsen non seulement demeure en poste, mais a modifié unilatéralement cette règle, repoussant la limite à 75 ans. Cette manipulation est une manœuvre opportuniste visant à prolonger son contrôle sur l’organisation et à empêcher un renouvellement de la gouvernance.
Pourquoi cette modification est-elle inacceptable ?
Conflit d’intérêt : Modifier des statuts pour son bénéfice personnel constitue un abus de pouvoir.
Violation des principes démocratiques : Toute modification des statuts doit être approuvée par un processus indépendant et transparent.
Entrave à la relève : En s’accrochant au pouvoir, M. Larsen bloque l’accès des jeunes dirigeants, empêchant ainsi une régénération nécessaire à l’évolution du sport en Haïti.
Références :
Charte Olympique, Article 25.3 : Les modifications statutaires doivent servir l’intérêt général et non les ambitions individuelles.
Statuts du COH, Article 6 : Toute modification nécessite un consensus des membres et ne peut servir des intérêts personnels.
3. Intimidation et répression des opposants : un climat de peur
Sous le règne de M. Larsen, la gouvernance sportive en Haïti s'est transformée en une dictature déguisée. Toute fédération ou dirigeant osant remettre en question ses pratiques est victime de représailles.
Isolement des fédérations : Celles qui s'opposent à ses décisions sont marginalisées, coupées des ressources financières et exclues des discussions stratégiques.
Sanctions abusives : Larsen utilise son pouvoir pour suspendre arbitrairement des fédérations ou des membres, créant ainsi un climat de terreur.
Silence imposé : Craignant des répercussions, la majorité des dirigeants préfèrent se taire, laissant perdurer des pratiques contraires à l’éthique.
Références :
Code d’éthique du CIO, Article 2.1 : L’intimidation, la discrimination ou toute forme de coercition sont strictement interdites dans le Mouvement Olympique.
Charte Olympique, Article 19.4 : Les Comités Nationaux Olympiques doivent promouvoir un environnement respectueux, exempt de toute intimidation.
4. Absence de progrès sportifs : un leadership stérile
Depuis son accession à la présidence, M. Larsen a échoué à développer le sport en Haïti. Les infrastructures demeurent inadéquates, les athlètes manquent de soutien, et aucune stratégie de long terme n’a été mise en place.
Pendant que d’autres pays de la région progressent grâce à une gouvernance transparente et inclusive, Haïti stagne sous une administration centrée sur le pouvoir personnel plutôt que sur les besoins des sportifs.
Questions essentielles :
Où sont les projets de développement promis par le COH ?
Pourquoi les athlètes haïtiens continuent-ils d’être sous-représentés dans les compétitions internationales ?
Quelles sont les véritables priorités de cette administration ?
5. Manipulation des élections : une démocratie fictive
À l’approche des élections prévues en décembre 2024, les pratiques douteuses de Larsen menacent à nouveau l’intégrité du processus électoral. En contrôlant les candidatures et en écartant les opposants, il s’assure d’être le seul candidat viable, créant ainsi une farce démocratique.
Références :
Charte Olympique, Article 28.2 : Les élections doivent être transparentes, équitables, et accessibles à tous les candidats éligibles.
Statuts du COH, Article 8 : Toute tentative de manipulation du processus électoral constitue une violation grave.
6. Une gouvernance contraire aux valeurs olympiques
Les pratiques de M. Larsen vont à l’encontre des valeurs fondamentales du Mouvement Olympique :
Respect de l’éthique : Ses abus de pouvoir et ses manipulations sont contraires aux standards du CIO.
Promotion de la jeunesse : En bloquant l’accès des jeunes talents à des postes de direction, il limite l’évolution naturelle du sport en Haïti.
Transparence : Son administration est marquée par un manque criant de clarté, notamment en matière de finances et de gestion des ressources.
7. Appel à l’action : un devoir collectif
Le Comité International Olympique (CIO), Panam Sports et Solidarité Olympique doivent intervenir pour mettre fin à ce règne illégitime.
Recommandations :
Audit indépendant : Un examen complet des mandats de Larsen est nécessaire pour identifier les irrégularités financières et administratives.
Annulation des modifications statutaires : Les statuts modifiés illégalement doivent être révoqués.
Interdiction de candidature : Larsen, ayant dépassé l’âge limite et manipulé les règlements, doit être empêché de se présenter à un quatrième mandat.
Conclusion : La fin d’une ère de violations
Hans Marie Gilbert Larsen a gouverné le COH en méprisant les règles, en intimidant ses opposants, et en manipulant les processus pour servir ses intérêts personnels. Sa candidature pour un quatrième mandat est non seulement illégitime mais également immorale.
Le sport haïtien mérite mieux. Il est temps pour les instances internationales et les acteurs nationaux de dire NON à l’impunité et de promouvoir une gouvernance juste, transparente, et tournée vers l’avenir.
La jeunesse haïtienne, les athlètes, et les fédérations sportives doivent être au centre des priorités. Tout autre agenda est une trahison des valeurs olympiques.
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