(San Juan, 11h00) Les autorités douanières ont signalé la confiscation d'une cargaison d'armes à feu de divers calibres, avec leurs projectiles respectifs, qui était probablement adressée à Jimmy Chérizier, connu sous le nom de Barbecue, l'un des chefs des gangs qui maintiennent l'état de violence en Haïti.
L'arsenal a été détecté après une inspection au port de Puerto de Haina, province de San Cristóbal, au sud de Saint-Domingue.
« Les agents de la Direction générale des douanes (DGA) ont détecté 36 000 capsules de différents calibres, 18 chargeurs de fusil, 13 chargeurs de 9 millimètres, un chargeur de fusil de calibre 50, un silencieux et une boîte de pistolet », indique un communiqué de presse.
Vingt-trois autres armes à feu ont également été découvertes, provenant des États-Unis et destinées à être expédiées en Haïti. La découverte a été faite après une inspection, en collaboration avec le ministère public, d'un conteneur en transit en provenance de Miami, en Floride, avec pour destination finale le pays voisin.
Les suspects impliquaient un fusil Barret de 50 millimètres, 17 fusils de calibre 7,62, un autre fusil de calibre 9, cinq pistolets Glock et une mitrailleuse Uzi, toutes des armes de guerre, similaires à celles qui ont aidé ces gangs criminels à tuer plus de 5 000 Haïtiens au cours des derniers mois.
Les rayons X du port de Haina ont permis de retrouver les munitions qui accompagnaient ces armes et 36 000 capsules de différents calibres destinées à mettre fin à des milliers de vies.
On a également trouvé dans la camionnette 18 chargeurs de fusil, 13 chargeurs de 9 mm, un chargeur pour un fusil de 50 mm, un silencieux et un étui pour pistolet.
Près de deux douzaines d'armes à feu ont également été trouvées dans la cargaison en provenance des États-Unis, selon un bref communiqué de presse de la Direction générale des douanes qui s'est limitée à parler de l'exploit, obtenu en coopération avec le ministère de la Défense, le Bureau d'enquêtes de sécurité nationale des États-Unis (HSI) et d'autres agences de sécurité.
Alors que les autorités dominicaines continuent de faire leur part pour combattre la crise haïtienne, le besoin d’un soutien international accru est évident.
Les groupes armés ont alimenté la montée de la violence en Haïti, une situation qui s'est aggravée après l'assassinat du président de l'époque, Jovenel Moïse, par des mercenaires dans le palais présidentiel de Port-au-Prince il y a près de quatre ans.
Les membres de gangs ont pris le contrôle des rues d'Haïti, où ils contrôlent jusqu'à 80 % du territoire. Et ils peuvent le faire grâce aux armes qu’ils font entrer en contrebande.
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