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Russie. Moscou offre son « plein soutien » au Venezuela face au militarisme américain

La Russie a condamné le recours excessif à la force militaire par les États-Unis dans les Caraïbes, notamment contre le Venezuela, sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue.

« Nous condamnons fermement le recours excessif à la force militaire dans les missions antidrogue », a déclaré samedi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans un message publié sur sa chaîne Telegram.
Elle a souligné que « les actions de Washington violent à la fois le droit américain et le droit international ».

Dans sa déclaration, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a également rappelé que « ces violations ont été reconnues par des représentants de plusieurs pays et organisations internationales, dont le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk ».
Par ailleurs, la porte-parole a souligné que « Caracas bénéficie du plein soutien de Moscou pour défendre sa souveraineté nationale et plaide pour la préservation de l'Amérique latine comme zone de paix ».
« Il est nécessaire d'adopter des mesures qui apaisent les tensions et facilitent la recherche de solutions constructives aux problèmes existants, dans le respect du droit international », a-t-elle conclu.
En août, les États-Unis ont déployé des navires de guerre, un sous-marin, des avions de chasse et des troupes au large des côtes vénézuéliennes sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue.
Depuis, plusieurs attentats à la bombe ont été perpétrés contre des navires soupçonnés de transporter de la drogue en mer des Caraïbes et dans l'océan Pacifique, faisant des dizaines de morts.
Dans le même temps, Washington accuse le président vénézuélien Nicolás Maduro, sans apporter la moindre preuve, d'être à la tête d'un prétendu cartel de la drogue.
En conséquence, la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a doublé la récompense offerte pour toute information menant à son arrestation.
À la mi-octobre, le président américain Donald Trump a révélé avoir autorisé la CIA à mener des opérations secrètes sur le territoire vénézuélien.
Caracas a qualifié les actions et les pressions de Washington d'acte d'agression, s'interrogeant sur les véritables motivations de ces opérations.
Les bombardements de petites embarcations ont également été critiqués par les gouvernements de pays comme la Colombie, le Mexique et le Brésil, ainsi que par des experts des Nations Unies, qui les ont qualifiés d'« exécutions sommaires » contraires au droit international.

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