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En Haïti, l’extrême pauvreté au cœur de la révolte générale entre Mai et Juin 2020

Dans le pays où la majorité de la population haïtienne gagne moins de 1 dollars par jour, les manifestations contre le président de la République accusé de corruption au cours de la pandémie de Coronavirus, Jovenel Moïse, montent en puissance et la violence se répandra dans le pays une fois que la pandémie du Coronavirus diminue.
Chaque jour plus de 1,5 millions de dollars américain a été dépensé, seulement le Centre d’Information de Presse sur le Covid19 qui gaspille tout ce montant selon une organisation des droits de l’Homme (CARDH).
Depuis maintenant 2 mois, la république de Haïti est plongée dans une situation proche du soulèvement des petites marchandes de Pétion-Ville, peut-être, de la grève générale : les écoles sont fermées, les principales routes entre la capitale et les régions seront coupées très bientôt par des barrages, de nombreux commerces seront fermés. Le mouvement populaire, motivé par le gaspillage de plus de 20 millions de dollars américains, la famine, les fausses promesses du président Jovenel Moise, la montée du prix de carburants et accompagné de manifestations souvent violentes, exigera très bientôt la démission du Président, Jovenel Moïse, élu en février 2017 avec une participation de 20 % de l’électorat. Des gangs criminels se livrent à des exactions. Lundi, les responsables d’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture en Haïti (ACAT-Haiti) s’alarmaient de la situation humanitaire : «Les structures de santé ne peuvent plus être ravitaillées correctement, mettant la vie de nombreux enfants, femmes et hommes en danger avec la propagation de la pandémie du COVID19.»
Qui vivra verra, attendons et voir…
Jean-Claude Dorsainvil : Email : direction.capia@gmail.com

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