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Un jeune étudiant victime de brutalités policières

La PNH très impuissante face aux nombreux actes répressifs et criminels perpétrés par les gangs fédérés G9 an fanmi pro-pouvoir, ne rate pourtant jamais l’occasion de montrer ses muscles lors des manifestations pacifiques organisées par des groupes non armés revendiquant leurs droits et un changement de paradigme.
C’est l’indignation en Haïti au constat des violations graves des droits humains par le régime autoritaire de Jovenel Moise faisant fi de toute dignité et de respect de la personne humaine pour s’accrocher au pouvoir même en se révélant être totalement incapable à solutionner les multiples problèmes auxquels est confronté le pays plongé dans la corruption, la criminalité, le chômage, l’impunité…
Mardi 25 août 2020 (CAPIA-Haitiinfoonline.net)–Les brutalités policières à l’encontre d’un étudiant non armé à Jacmel, exercées par au moins quatre officiers de police, donne une idée exacte de ce qui attend le peuple haitien exigeant depuis plusieurs mois l’application des prescrits de l’article 134-2 de la Constitution en vigueur, à savoir le départ de Jovenel Moise, le 7 février 2021.
Les actes commis par des officiers de police frappant et traînant un étudiant dans les rues lors d’une manifestation pacifique à Jacmel mardi matin, ont suscité l’indignation partout en Haïti, alors que les responsables tentent encore de déterminer l’étendue des dégâts causés par la tempête Laura.
Selon l’ancien parlementaire Deus Deronneth – voir vidéo à l’appui -« un des étudiants d’un établissement scolaire de Jacmel a été l’objet de brutalités policières » alors, toujours selon l’enseignant, « il était en train de lutter pour un changement du système éducatif haïtien« , en participant à une manifestation.
L’incident de Jacmel qui a causé une véritable indignation dans les rangs du secteur démocratique populaire, est survenu moins de 24 heures après le passage d’une tempête qui a endeuillé des familles du Sud-Est ne manquant pas de dénoncer l’irresponsabilité des autorités haïtiennes propres, selon eux, « aux détournements de fonds et dilapidation des caisses publiques« .

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