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Rafael Paz : il n'y a pas de plus grand risque pour la sécurité nationale de la RD que la situation de détérioration de l'État haïtien

Lors d'un débat organisé par le Conseil de Développement Économique et Social de Saint-Domingue (CODESSD), Rafael Paz, secrétaire général de la Force Populaire dans le District National, a exprimé son inquiétude face à l'état actuel d'Haïti, affirmant qu'« il n'y a pas de plus grand risque ou menace contre la sécurité nationale de la République Dominicaine que la situation de détérioration et d’effondrement que traverse l’État haïtien.
Paz a souligné que le fait que le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, ne puisse pas atterrir dans son pays aujourd'hui représente une perte de légitimité importante pour la nation voisine. Par ailleurs, il a rappelé l'assaut récent de la prison principale de Port-au-Prince par des bandes criminelles, qui a abouti à l'évasion d'environ 97% des prisonniers.
En réponse à cette situation, Paz s'est engagé à soutenir toute initiative visant à renforcer les mesures de sécurité à la frontière entre la République Dominicaine et Haïti.
De même, il a souligné la nécessité d'aborder le phénomène de migration haïtienne vers la République Dominicaine, soulignant que « nous sommes envahis par les utérus ».
Selon lui, plus de 35 000 naissances dans les hôpitaux dominicains proviennent de femmes haïtiennes qui se rendent dans le pays voisin dans le but d'accoucher.
Dans ce contexte, la candidate à la députation a proposé la construction de deux centres mère-enfant en Haïti, afin d'offrir des soins dignes aux femmes de ce pays sur son territoire.

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